Sophie la petite girafe existe depuis plus de 50 ans aujourd’hui. Ayant marqué plusieurs générations, celle d’aujourd’hui ne déroge pas à l’utilisation de ce hochet mythique. Notons tout de même que Sophie est victime de certaines polémiques à son encontre. Celle qui l’a entaché le plus est sans aucun doute la question des moisissures.
Des moisissures retrouvées dans le jouet
C’est au début de l’année 2017 que cette polémique a été lancée par le biais des réseaux sociaux par une maman dentiste. En effet, cette dernière a montré des photos d’une Sophie la girafe coupée en deux sur sa page. Le jouet présentait de la moisissure verdâtre et mouillée à l’intérieur. C’est à partir de cette situation que les mamans se sont posé des questions sérieuses quant à ce qui est du côté sanitaire du jouet.
Le fait est que ce modèle avait été intégralement introduit dans de l’eau lors du bain de bébé. L’eau n’ayant pu s’échapper correctement s’est transformée en moisissure. Notons que Sophie la girafe n’a pas été faite à cet effet. Il est strictement interdit d’immerger totalement le jouet dans l’eau, quelle qu’elle soit. D’ailleurs, cette indication est inscrite sur l’emballage du jouet.
D’après ces indications, le jouet doit être nettoyé avec un chiffon humide. Il ne faut en aucun cas utiliser l’eau à outrance pour le nettoyer. Le but est d’éviter que l’eau n’entre par le trou du jouet parce qu’elle n’en ressortira pas. Vulli a très bien parlé pour la petite girafe. Depuis plus de 50 ans, elle n’a jamais fait qu’offrir une alternative pour faire ses dents à tous les enfants.
D’autres polémiques négatives non fondées
Outre cette polémique récente, une autre avait été lancée par UFC Que Choisir en 2011 toujours à l’encontre de la petite girafe. D’après cette association de consommateurs visiblement peu expérimentée, l’innocente girafe disposerait d’un taux élevé de nitrosamine une fois en contact avec la bouche et la chaleur. Pourtant, cette polémique n’était en rien fondée.
La première réponse de la marque Vulli se base sur les soucis venant de la girafe. Notons qu’avec plus de 50 millions de girafes vendues à travers le monde, aucun problème n’a jamais été signalé. En outre, la marque suit rigoureusement les normes en matière de santé lors de la conception du jouet. Avant tout, des sommes exorbitantes sont dépensées chaque année afin que le jouet soit conçu suivant les normes européennes et la norme française.
Chaque lot de jouet est testé soigneusement par des laboratoires agrées comme la DGCCRF dans le cas de la France. Certes, le jouet contient quelques notions de nitrosamines, mais sont relativement moindres par rapport à la conformité européenne. En plus, Vulli utilise un programme de modification pour atteindre le « zéro trace ». Le but étant de n’avoir aucune trace de nitrosamine dans le jouet.